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dimanche 25 décembre 2011
Grève / District de Bamako : Adama Sangaré explique...
dimanche 11 décembre 2011
Des centaines de militaires Touaregs rentrent de Libye

Photo: REUTERS
Des Touaregs à la tête d'un mouvement rebelle dans le désert au nord du Niger, en janvier 2008
Au Mali les représentants touaregs revenus de Lybie ont été reçus le
week-end écoulé par le président Amadou Toumani Touré. Ils sont plus de
trois cents à être revenus après avoir combattus au sein de l’armée
Libyenne.
Ils ont rencontré le président malien pour apporter un message de paix au moment où il est dit que beaucoup d’armes circulent dans le nord du Mali et du Niger. Al-Qaïda au Magreb islamique (AQMI) est très actif dans le nord malien qui a souvent été le théâtre de rébellions touarègues.
Sur la rencontre au Palais de Koulouba à Bamako, Idriss Fall a joint Arbacane Adzayak, le maire de Kidal.
Download: MP3
Ils ont rencontré le président malien pour apporter un message de paix au moment où il est dit que beaucoup d’armes circulent dans le nord du Mali et du Niger. Al-Qaïda au Magreb islamique (AQMI) est très actif dans le nord malien qui a souvent été le théâtre de rébellions touarègues.
Sur la rencontre au Palais de Koulouba à Bamako, Idriss Fall a joint Arbacane Adzayak, le maire de Kidal.
Arbacane Adzayak au micro d'idriss Fall

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http://www.voanews.com/french/news/Mali--le-president-A-135111878.htmlUn groupe de dissidents d’Aqmi revendique l'enlèvement de trois occidentaux

La Mauritanie, l'Algérie et le Mali sont les principaux territoires où agisse Aqmi et leurs dissidents.
RFI
Par RFI
Dans un double message audio et écrit, l’enlèvement de trois
Européens (deux Espagnols et un Italien) le 23 octobre 2011 à Tindouf,
dans l’ouest de l’Algérie a été revendiqué hier, samedi 10 décembre 2011
par un groupe dissident d’Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique). Des
sources sécuritaires avaient depuis quelques jours annoncé la création
de ce groupe.
Avec notre correspondant à Bamako
« Jamat tawhid wal jihad fi gharbi Ifriqqya » : voilà le nom de la nouvelle branche d’al-Qaïda en Afrique. Une traduction littérale donne : « Mouvement unité pour le jihad en Afrique de l’Ouest ». En clair, la nouvelle ambition des héritiers de feu ben Laden est de s’installer et d’être opérationnel en Afrique de l’Ouest.
L’Afrique de l’Ouest, c’est au bas mot 5 millions de kilomètres carrés. Et en revendiquant l’enlèvement fin octobre de trois humanitaires européens dans le quartier général du Front Polisario, le message d’al-Qaïda en Afrique de l’Ouest est sans ambiguïté. Après le Maghreb, après le Sahel africain, l’Afrique au sud du Sahara deviendra le nouveau terrain de bataille.
Les spécialistes parlent déjà de « cellules dormantes » d’al-Qaïda dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest. Cellules dormantes, mais aussi de « cellules éveillées ». Et quand on sait que sur trois ressortissants de l’Afrique de l’Ouest, deux sont originaires du Nigeria, pays où sévit la secte Boko Haram, compagnon de route d’al-Qaïda, il y a danger. Ce qui fait dire à des participants à une rencontre sur les crises au Sahel, qui se tient actuellement à Bamako, que plus que des calmants, une thérapie de choc est nécessaire pour vaincre le terrorisme.
« Jamat tawhid wal jihad fi gharbi Ifriqqya » : voilà le nom de la nouvelle branche d’al-Qaïda en Afrique. Une traduction littérale donne : « Mouvement unité pour le jihad en Afrique de l’Ouest ». En clair, la nouvelle ambition des héritiers de feu ben Laden est de s’installer et d’être opérationnel en Afrique de l’Ouest.
L’Afrique de l’Ouest, c’est au bas mot 5 millions de kilomètres carrés. Et en revendiquant l’enlèvement fin octobre de trois humanitaires européens dans le quartier général du Front Polisario, le message d’al-Qaïda en Afrique de l’Ouest est sans ambiguïté. Après le Maghreb, après le Sahel africain, l’Afrique au sud du Sahara deviendra le nouveau terrain de bataille.
Les spécialistes parlent déjà de « cellules dormantes » d’al-Qaïda dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest. Cellules dormantes, mais aussi de « cellules éveillées ». Et quand on sait que sur trois ressortissants de l’Afrique de l’Ouest, deux sont originaires du Nigeria, pays où sévit la secte Boko Haram, compagnon de route d’al-Qaïda, il y a danger. Ce qui fait dire à des participants à une rencontre sur les crises au Sahel, qui se tient actuellement à Bamako, que plus que des calmants, une thérapie de choc est nécessaire pour vaincre le terrorisme.
tags: al-Qaïda - Amadou Toumani Touré - Mali - Terrorisme - Union Européenne
http://www.rfi.fr/afrique/20111211-aqmi-enlevement-occidentaux-mali-al-qa%C3%AFda-sahel-bamako-nigerie-boko-haramsamedi 10 décembre 2011
Situation sociopolitique au Mali / La rue gronde
Le dénominateur commun dans la gestion des grandes questions de la nation dans notre pays semble se résumer au recours à la rue comme moyen d’expressions et d’actions. Dans la capitale et dans d’autres localités maliennes, des mouvements de revendications politiques ou sociales, ou des communautés sont plus enclins à recourir à la rue pour se faire entendre. En effet, la désaffection des institutions par les populations a abouti au bout du compte au recours à la rue.
Au cours des deux dernières années, le traitement de la plupart des grandes questions de la Nation a été marqué par le recours à la rue par les personnes ou les groupes intéressés. Ce fut le cas pour l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm), suite à des troubles qui ont émaillé la célébration de la fête du travail. Par ailleurs, plusieurs marches de protestation ont été organisées à Bamako par des couches socioprofessionnelles pour marquer leur refus de l’Assurance maladie obligatoire (Amo). Et ce n’est que par ce moyen qu’elles ont été entendues.
Aussi, des dossiers comme ceux de la corruption et la délinquance financière des deniers publics, le chômage au Mali, le foncier dans le district de Bamako, les reformes constitutionnelles, et même la gestion du football malien, ont provoqué des soulèvements populaires, parce qu’il s’agit partout de mal gouvernance refusée par les populations. Faute d’interlocuteurs crédibles, elles ont recours à la rue. Certes, expressions de grandes libertés publiques, consenties par les pouvoirs publics, mais l’immobilisme qui caractérise les dossiers au point que rien ne bouge sans l’expression démocratique de la rue, cela traduit un malaise grave de l’Etat, une insuffisance qui peut déboucher soit dans une faiblesse institutionnelle grave ou dans l’autre extrême : l’autoritarisme.
Une autre grande question nationale est sans doute la crise sécuritaire qui touche principalement le nord de notre pays et qui se caractérise par la présence d’Aqmi sur le territoire malien, la circulation des armes et de la drogue, mais aussi des prises d’otages pour les revendre à leur pays d’origine générant d’énormes richesses pour le financement de futures actions terroristes. Ce commerce florissant et inhumain a libre cours sur notre territoire, souvent facilité par des gouvernants qui y participent et même concèdent souvent à la libération de salafistes prisonniers. La revendication de l’indépendance de la République de l’Azawad, évoquée par des touaregs de Kidal et Ménaka, qui ont également marché pour l’exprimer, ne s’explique que par une absence d’autorité institutionnelle.
Si la rue devient le moyen d’action le plus porteur, presqu’une mode, c’est parce qu’on est face à des institutions inaptes à régler convenablement les problèmes de leurs administrés. Cette situation qui traduit un symptôme grave dénote également du dysfonctionnement ou de l’échec des canaux institutionnels de règlement des problèmes posés. Les Maliens décident simplement de mettre à l’écart des institutions qui n’existent que pour eux. De deux choses l’une, ou ces institutions sont mal adaptées, ou elles sont animées par des hommes qui ne sont pas à hauteur de mission et donc ne peuvent pas jouer le rôle qui est le leur. Alors, c’est la voie ouverte à la rue, et peut-être aux aventures.
B. Daou
Le Républicain, est seul responsable du contenu de cet article
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