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lundi 17 janvier 2011

"PostHeaderIcon Investissements : BIENTÔT DES VÉHICULES "MADE IN MALI""

"Notre pays disposera dans six mois d’une usine de montage de voitures. L’initiative est venue de la célèbre marque de véhicule sud-coréenne Hyundai. Le président de la République Amadou Toumani Touré a posé la première pierre de l’usine d’assemblage, samedi dernier à Banankoro, un village situé dans la commune de Sanankoroba. Le site se trouve à une trentaine de kilomètres de Bamako. La création de la présente unité renforce la position du Mali en tant que pays favorable aux investissements étrangers. Elle traduit la volonté des autorités de faire du secteur privé le moteur de la croissance économique. L’installation de l’usine de montage de véhicules de marque Hyundai dans notre pays est une première en Afrique de l’Ouest. Elle est née de la collaboration entre le groupe Wad Motors et la société Youngsan en partenariat avec le groupe Hyundai, la société Wad Youngsan Industrie S.A, filiale malienne chargée d’exécuter le projet. Le constructeur entend livrer sa première voiture "Made in Mali" en juin prochain. Grâce à sa position géographique, notre pays permettra à la Wad Youngsan Industrie S.A de répondre aussi aux besoins des autres pays de la sous-région.

UNE TECHNOLOGIE DE POINTE. Le coût de l’investissement est estimé à 7 milliards de Fcfa, a expliqué Tidiani M’Bodge, le vice-président de Wad Youngsan Industrie S.A. Pour lui, cette usine marquera d’une pierre blanche l’histoire de l’automobile dans le pays. Toutes les conditions ont été réunies pour une bonne exploitation au sein de l’unité qui entend relever le défi de la compétitivité à travers des installations modernes et une technologie de pointe. La société Wad Youngsan Industrie S.A aura une capacité de production de 2 000 véhicules par an tous modèles confondus et emploiera plus d’une centaine de personnes. "Notre ambition est de rendre le véhicule accessible à tous les Maliens, en participant au renouvellement du parc auto, tout en répondant aux besoins de la sous-région", a expliqué Tidiani M’Bodge. Il a relevé que notre pays ne doit être pas la poubelle des pays développés en terme de vieilles voitures. Un autre objectif de Wad Youngsan Industrie S.A est de devenir le plus grand constructeur de véhicules en Afrique de l’Ouest. Le président-directeur général du groupe Wad Motors, Jong-Bum Park, et le directeur de la marque Hyundai en Afrique, Lee Jong Ho, se sont tour à tour réjouis de la réalisation de ce projet dans notre pays et loué le climat de paix et de stabilité qui y règne. La réussite du présent projet permettra à Wad Motors d’installer une autre usine dans les trois prochaines années pour participer d’avantage à la croissance économique dans le pays et au développement des affaires entre la Corée du Sud et le Mali, a indiqué Jong-Bum Park. Hyundai Motors est le quatrième producteur mondial d’automobiles. Le sud-coréen produit plusieurs types de véhicules qui ont acquis une notoriété planétaire. Pour le ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, la réalisation du présent projet peut s’inscrire dans le cadre de la célébration du Cinquantenaire de l’Indépendance. Elle a été rendue possible grâce aux avancées démocratiques, et à la stabilité politique et sociale du pays. Les véhicules de marque Hyundai vont répondre aux exigences et aux spécificités de la circulation routière tout en améliorant le confort des passagers et la mobilité urbaine. Le président de la République, Amadou Toumani Touré s’est fortement réjoui de l’initiative. "Il y a quelques années, on m’avait demandé de choisir entre une usine de tracteurs et une autre de montage de véhicules. Au regard des priorités, le choix était vite fait. Mais aujourd’hui, je suis particulièrement fier de la réalisation du second projet », a confié le chef de l’État. L’usine permettra non seulement de fournir notre pays en véhicules nouveaux, mais contribuera également au transfert de technologies et à la création d’emplois, a indiqué Amadou Toumani Touré, tout en assurant que le gouvernement mettra tout en œuvre pour la réussite de l’entreprise."
http://www.essor.ml/actualite/article/investissements-bientot-des

"PostHeaderIcon Ordinateur de bureau : PLUS qu’un LUXE, UNE NECESSITE"

"La révolution dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et l’avènement de l’ordinateur ont allégé le travail dans l’administration, la bureautique les entreprises commerciales, et les compagnies aériennes. L’ordinateur est une machine capable d’effectuer toute sorte d’opération et de traitement les calculs, la composition de textes et d’images par exemple en une fraction de seconde. Les ordinateurs de bureau sont apparus lorsque le coût et la dimension des ordinateurs ont pu être suffisamment réduits pour être vendus au grand public. Les premières machines sont apparues en kit dans les années 1970 après la création du premier microprocesseur, l’Intel 4004. C’est l’entreprise française Micral R2E qui a vendu le tout premier ordinateur de bureau en 1972. Le premier ordinateur de bureau vendu tout assemblé et prêt à l’emploi est l’Altair 8800. Les premiers ordinateurs personnels populaires et souvent cités ensemble comme ayant lancé la révolution de l’informatique personnalisée sont apparus en 1977. Il s’agit de : l’Apple II d’Apple, le TRS-80 de Tandy, le Commodore PET de Commodore International. En 1981 IBM a produit l’IBM PC. Cet ordinateur a progressivement dominé le marché. Le dernier ordinateur personnel à occuper une place non négligeable dans le marché est le Macintosh d’Apple. Toutefois, la convergence croissante entre le matériel utilisé dans les Macintosh et dans les PC allant est intervenu à partir de 2006. Un ordinateur de bureau désigne une machine placée sur un bureau et opère les activités de ce bureau. Il est composé d’une unité centrale ou unité de traitement de l’information. Celui-ci est équipé d’un moniteur, d’une carte-mère, d’un processeur, d’un disque dur, d’un connecteur ATA, d’une mémoire vive et d’une carte d’extension. Le lecteur CD, et les ports USB font aussi partie de la composition de l’unité centrale. Les ports USB servent à relier les claviers, les écrans ou les imprimantes à l’unité centrale.

accès facile aux composants. S’agissant du mode de fonctionnement, les ordinateurs de bureau ont toujours besoin d’une source d’énergie pour fonctionner. Certaines personnes les relient aussi à un onduleur. L’onduleur est une source d’énergie qui permet d’économiser l’électricité pour permettre à l’ordinateur de fonctionner pendant un bout de temps en cas de coupure de l’électricité. Générale-ment les ordinateurs de bureau possèdent des écrans qui permettent de voir facilement les articles et les images. L’ordinateur de bureau peut être démonté pour y changer des composants. Cette particularité permet à son propriétaire de faire évoluer son ordinateur selon ses nouveaux besoins et les nouvelles avancées de la technologie. Les ordinateurs de bureau ont un certain avantage mais aussi des inconvénients. Son avantage est que le clavier ou l’écran peuvent être placés à l’endroit et à la hauteur qui maximisent le confort de l’utilisateur. Un autre avantage est que le prix de l’ordinateur est de 20 à 40 % inférieur à celui d’un ordinateur portable. L’ordinateur de bureau est aussi plus facile et moins coûteux à réparer qu’un ordinateur portable. Il a un accès facile aux composants. Après quelques années, le propriétaire d’un ordinateur de bureau pourra changer quelques pièces pour une mise à niveau ou en prolonger la vie. Ce qui pratiquement impossible pour un ordinateur portable. Un autre avantage de posséder un ordinateur de bureau est le matériel et accessoires disponibles. Il s’agit notamment des télécopieurs, des imprimantes, des scanners et nombreux autres qui permettent de répondre à votre besoin. L’inconvénient de l’ordinateur de bureau est qu’il est encombrant, donc à difficile à déplacer. Joseph Y. Sogoba est un informaticien maintenancier à "Afrique Europe Informatique". Il assure que l’ordinateur de bureau est beaucoup moins cher, à l’achat et à l’entretien. "L’ordinateur de bureau est facile à dépanner, car il possède des gros éléments comme les cartes-mères, les processeurs et les disques. Nous n’avons pas besoin d’une loupe pour diagnostiquer un ordinateur de bureau", témoigne le jeune maintenancier qui explique que posséder de nos jours un ordinateur de bureau n’est pas un luxe mais une nécessité. Notons que la société de l’informatique Afrique Europe Informatique s’occupe de la maintenance et de la vente des ordinateurs de bureau. Le prix d’un ordinateur de bureau équipé à Afrique Europe Informatique varie selon la capacité du disque et de l’écran. Ainsi un ordinateur bien équipé est cédé entre 125.000 à 200 000 F cfa. Le coût de la réparation des ordinateurs de bureau est fonction de la nature de la panne."
http://www.essor.ml/multimedia/article/ordinateur-de-bureau-plus-qu-un

"PostHeaderIcon Championnat national, Ligue 1 : De chaudes empoignades en perspective"

"La 10e journée se poursuit aujourd’hui au stade Ouezzin Coulibaly avec l’opposition entre les deux équipes en forme du moment, Réal-CSD. Cette rencontre sera suivie en seconde heure par une confrontation épique entre les lanternes rouges du classement, l’AS Police et les Onze Créateurs. L’équipe revenante du Réal, (19 points) bien calée dans le peloton de tête sera opposée à l’équipe surprise de la saison, le CSD, (18 points) qui reste sur une série de huit matches sans défaite . Cette rencontre s’annonce palpitante. Au terme de la 9 journée, le Réal affiche un compteur bonheur de 5 victoires, 4 nuls, 15 but marqués et 6 encaissés tandis que l’équipe de M’Pa Sylla comptabilise 5 victoires, 3 nuls, 1 défaite, 14 but marqués et 7 encaissés. L’unique défaite enregistrée par la représentante de la ligue de Koulikoro, s’est faite face au Djoliba lors de la journée inaugurale (2-3). Le public sportif assistera aujourd’hui à une rencontre épique et l’une des meilleures de la saison. Les deux équipes se sont séparées dos à dos l’année dernière lors de la 3e journée 0-0 disputée à Koulikoro et le nul de 1-1 a sanctionné le match retour, la 16e journée. Le Réal qui vient d’être tenu en échec 1-1 par le 14è du classement, la Police aura à cœur de se racheter devant le CSD qui a fait lui aussi un partage de points avec le COB 0-0. Ambitionnés pour cette saison, les hommes de Moussa Keïta Dougoutigui vont devoir batailler pour se défaire du CSD. En seconde heure, les deux relégables, l’AS Police (3 points) et les Créateurs de Niaréla, (4 points) s’affronteront comme des morts de faim. Depuis le début de la saison les Créateurs n’ont réalisé qu’une seule victoire 2-0. C’était devant l’ASKO lors de la 3è journée et un nul contre le COB (2-2), la journée suivante. Tandis que l’AS Police comptabilise seulement les points de trois nuls, en 9 journées, respectivement contre l’USFAS 1-1, le CASS 0-0 et le Réal 1-1. Il faut rappeler que lors de la saison écoulée, les Onze Créateurs ont remporté la manche aller, (1-0) et l’AS Police a pris sa revanche (3-1), lors de la rencontre retour. L’USFAS dont le compteur bonheur est à sec depuis quelques journées, a raté l’exploit face au Djoliba, mercredi dernier, à l’occasion de la 9e journée de la compétition. Les Militaires ont fait match nul 0-0 contre les Rouges.

L’USFAS frôle l’exploit A cœur de mettre fin à leur mauvaise série de 4 défaites consécutives, les Militaires et leur nouvel entraineur Fanyeri Diarra se sont créés les meilleures occasions de but de la rencontre. « Nous sommes venus pour la victoire, nous ne cherchons pas le match nul » a annoncé le capitaine de l’USFAS, Ibrahima Diabaté, en rentrant sur le terrain. Avec l’étroitesse de l’air de jeu, les deux équipes se sont neutralisées au milieu pendant les premières dix minutes. Au bout de dix minutes de round d’observation, les Usfasiens s’offriront la première opportunité de scorer. Suite à une belle action collective, Amadou Diallo s’infiltre dans la surface de réparation djolibiste, mais manque de promptitude devant keeper, Cheick Sy. (13e). Les Militaires sont biens en jambe physiquement et en place tactiquement que leurs adversaires, qu’ils empêchent de développer leur jeu. Les hommes de Fagniéry Diarra profitent alors des espaces laissés par les Rouges pour leur causer des soucis. Ils sont encore à deux doigts d’ouvrir la marque. Aboubacar Diabaté, mit en orbite par Amadou Diallo, réussi le plus difficile, en éliminant son vis à vis, mais tire sur le gardien Cheick AC Sy. Suite à un contre bien agencé, Alou Bagayoko se présente seul devant le but usfasien. L’attaquant djolibiste tire à côté du but gardé par Komandjan Keïta, (34e). Les Militaires et les Rouges se sont neutralisés au tableau d’affichage à la pause. Au retour des vestiaires, le scénario ne changera pas. Le jeu se concentre au milieu du terrain. Le capitaine de l’USFAS, Ibrahima Diabaté chipe la balle à un défenseur djolibiste et perd son troisième duel devant le gardien du Djoliba, (57e). Très motivés, les hommes de Fanyeri Diarra gagneront la bataille du milieu du terrain. Après les remplacements effectués par le coach djolibiste, Ahcène A. Abdelmalek, le Rouges essaieront de passer par les couloirs et placeront des centres qui ne trouveront aucun preneur dans la défense militaire bien regroupée. Dans le dernier quart heure, les Rouges mettent la pression sur les défenseurs militaires, ils se créent quelques occasions de but par intermédiaire Amadou Karembé (75e) et Ousmane Cissé (87e). Le coup de sifflet final retentit sur un score nul vierge, (0-0). Ce nul permet à l’USFAS de stopper son hémorragie, même si elle regrettera de n’avoir pas su concrétiser les nombreuses occasions offertes en elle. Avec ce nul et en attendant leur rencontre de la 10e journée contre l’ASKO, du mardi au stade Ouezzin Coulibaly, les Usfasiens comptent 6 points et ils restent toujours à la 11è place. Le nouvel entraineur de l’USFAS, Fanyeri Diarra se réjouit de voir son équipe de stopper son hémorragie par un nul vierge devant le leader dès son premier match au commande. Mais il a cas même regretté les duels perdus par ses attaquants. Dans les autres rencontres du jour, la J.A a dominé les Onze Créateur 2-0 tandis que l’AS Bakaridjan a battu 1-0 le CASS au stade Barèma Bocoum de Mopti. Les dernières rencontres de la 9e journée ont opposé le Réal à la police et le COB au CSD. Ces rencontres qui se sont disputées vendredi au stade Ouezzin Coulibaly n’ont pas donné des vainqueurs. L’AS Police a pu tenir en échec 1-1 le Réal et le COB et le CSD ont fait match nul et vierge. Du coup les choses restent intactes au niveau du sommet. Malgré son partage du point avec l’USFAS, sans compter les rencontres de la 10e journée débutée hier, le Djoliba reste leaders avec 20 points devant le Réal (19 points) et le surprenant CSD avec 18 points. Comme au sommet du classement, le bas reste inchangé. Le Centre animation Sportive de Sévaré (CASS) occupe toujours la 12e place avec 5points, suivie par les Onze Créateurs (4 points) et malgré le nul obtenu devant le réal, la Police ferme le tableau avec 3 points après 9 journées disputées.

Ladji M. DIABY

13-01-11, championnat national, 9e journée Stade Ouezzin Coulibaly : USFAS-Djoliba : 0-0 Arbitrage : Harouna Coulibaly assisté de Hamadoun Kola Cissé et Bakary Coulibaly. USFAS : Komandjan Keïta, Mamadou Ouattara, Oumar N’Diaye, Sékou Keïta, Kalifa Doumbia, Mamadou Diallo, Aboubacar Diabaté, Ibrahima Diabaté (cap), Oumar Traoré (Koman M. Sidibé), Amadou Diallo, Hamidou dégoga (Lassine Koné). Entraîneur : Fanyeri Diarra. Djoliba : Cheick AC sy, Abdoulaye Tamboura, Mamadou Diawara, Moussa Diop, Salif Coulibaly, Issa M. Traoré, Idrissa N.L Traoré, Alou Bagayoko, Mahamane Cissé, Almamy Camara (Seydou Diallo, Amadou Karembé), Ulyssé Diallo (Ousmane Cissé). Entraîneur : Ahcène A. Abdelmalek. Aujourd’hui au stade Ouezzin Coulibaly Réal-CSD :16h 30 Police-Onze Créateurs : 18h 30 Mardi 18 janvier au stade Ouezzin Coulibaly CSK-COB : 16h 30 ASKO-USFAS : 18h 30."
http://www.essor.ml/sports/article/championnat-national-ligue-1-de

samedi 15 janvier 2011

"PostHeaderIcon Inauguration des locaux de la justice militaire : UN GRAND VIDE EST COMBLE "

"L’avènement d’une direction de la justice militaire forge le maillon manquant à la chaine des services compétents de l’institution militaire dans notre pays. La direction de la justice militaire et le tribunal militaire de Bamako ont de nouveaux locaux. Ceux-ci ont été inaugurés mercredi en fin d’après-midi par le président de la République, chef suprême des armées, Amadou Toumani Touré. Le complexe se dresse en face de l’école fondamentale de Darsalam et côtoie le Camp II de la gendarmerie nationale. La direction de la justice militaire est un instrument spécifique qui vient renforcer l’institution judiciaire et contribuer au renforcement du pouvoir judiciaire. Ses nouveaux locaux sont constitués de 43 bureaux et d’une salle informatique. Le complexe est bâti sur une surface de 2689 m2. Les travaux, exécutés par le Génie militaire, ont coûté 555 millions Fcfa. « La justice militaire est une institution pénale spécialisée, compétente pour connaitre les infractions spécifiquement militaires ou les infractions de droit commun commises par les militaires et leurs complices dans certaines circonstances. Elle est justement ce maillon important qui manquait à la chaîne des juridictions spécialisées constituées par le tribunal de commerce, le tribunal administratif, le tribunal de travail et le tribunal pour enfant. La loi qui l’organise, la dernière datant de décembre 2007, prévoit deux structures : la direction de la justice militaire et les juridictions militaires », a expliqué le directeur de la justice militaire, le général de gendarmerie Naïni Touré. Le service, a-t-il précisé, élabore les éléments de la politique nationale en matière de justice militaire et veille à sa mise en œuvre. Les juridictions militaires seront représentées par des tribunaux permanents institués dans le ressort de chaque cours d’appel et des tribunaux non permanents (qui peuvent être créés en temps de paix comme en temps de guerre), et de la section judiciaire de la Cour suprême. La procédure pénale devant les juridictions militaires est spécifiée par le code de justice militaire qui complète le code de procédure pénale. Les phases sont les mêmes que celles du procès pénal : la police judiciaire, la poursuite, l’instruction et le jugement. « La présente cérémonie donnera certainement lieu à de nombreux commentaires sur l’opportunité ou la justification d’une telle structure. Toutes ces interrogations légitimes rendent souhaitables des actions d’information et de sensibilisation que nous envisageons de multiplier dans les états-majors et régions militaires. Ces rencontres auront essentiellement pour objet de présenter à l’ensemble des personnels des forces armées, le système judiciaire militaire, son organisation et le fonctionnement de ses structures », a indiqué Naïni Touré. Pour le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Natié Pléa, la construction de nouveaux locaux pour la direction de la justice militaire participe du processus de création d’infrastructures initié en faveur des forces armées et de sécurité par le président de la République et le gouvernement. « Il n’y a aucune opposition entre la justice militaire et la justice civile. Nous avons compris dans notre arsenal militaire qu’il manquait deux entités importantes, depuis la création de notre armée nationale, que sont est la justice militaire et le tribunal militaire. Nous avons donc comblé ce vide avec la création d’une direction et des tribunaux compétents qui seront respectivement installés à Bamako, Kayes et Mopti. Parce que si les questions de discipline militaire, sont réglées par le règlement du service des armées, pour certains délits ou fautes professionnels graves, il va falloir faire recours à la justice militaire. Nous disposons maintenant de personnels militaires compétents et qualifiés pour rendre la justice militaire », a commenté le président Touré à la fin de la cérémonie."
http://www.essor.ml/actualite/article/inauguration-des-locaux-de-la